mardi 23 octobre 2012

Le secteur financier, d’hier à demain

 
Mon bilan du cours INF6107 porte sur les technologies et l’avènement du Web social dans le secteur bancaire / services financiers, d’hier à demain. J’ai choisi ce sujet puisque je travaille dans une grande entreprise financière québécoise : Desjardins. Dans les prochains paragraphes, je vais tenter d’entrevoir les tendances d’ici 1 an, cinq ans et 20 ans.

Depuis la création de la première banque dans le milieu du XV siècle à aujourd’hui, le besoin est le même; sécuriser nos avoirs et permettre de se procurer de l’argent, lorsque requis. Avec les années, le secteur bancaire a cherché diminuer leurs couts d’opérations et distribution, et améliorer l’efficacité interne ainsi qu’augmenter la satisfaction à la clientèle.

Les banques ont fait des progrès depuis le changeur de monnaie (voir image ci-dessous), jusqu’au vaste réseau de guichets automatiques et on se dirige, tranquillement, mais certainement vers de plus en plus de transactions virtuelles.


Le rôle de ces organisations aujourd’hui est de fournir son expertise en matière de services financiers, tant aux particuliers qu’aux entreprises. Les banques sont le baromètre économique de leur pays puisque celles-ci servent d’intermédiaire dans les opérations sur les marchés  financiers et doivent gérer les risques de ces marchés pour faire fructifier son investissement aussi que celui de ces membres (particuliers, entreprises et gouvernement).

Les services financiers sont depuis plusieurs années un marché très concurrentiel et c’est pour cette raison que les technologies ont été tranquillement introduites dans ce secteur.

L’objectif visé par l’introduction des TI dans le secteur bancaire était notamment :
-          Être plus efficace,
-          Être plus productif,
-          Réduire les couts d’opérations et de production
-          S’adapter, suivre la tendance du marché et la concurrence.

Après plusieurs années, les avantages constatés dans les organisations suite à l’introduction des TI dans le secteur financier sont dans l’ordre :
1- Rapidité et fiabilité de traitement des opérations,
2- Amélioration de l’efficacité et de la précision,
3- Réduction de la contrainte physique derrière un bureau,
4- Réduction du risque d’erreur,
5- Suppression des tâches en double

Face à la clientèle, en intégrant les technologies de l’information, rapidement les banques sont passées du type succursale « mortier et brique » avec une communication face à face, à une offre de communication / transaction plus diversifiée :
-          Service Interac dans tous les magasins
-          Réseau guichet automatique très accessible ouvert 24heures / 24
-          Service bancaire via le Web
-          Service bancaire mobile
-          En plus de conserver une offre de services en succursale.

Ce changement de l'intégration de nouveaux modes de communication et de transactions a eu un impact notable sur la clientèle :

1- Augmentation de la satisfaction du client,
2- Meilleure fidélisation du client,
3- Amélioration de la qualité de service,
4- Disparition des contraintes de place,
5- Disparition des contraintes de temps.

À l’interne, durant cette même période, les succursales ont commencé à être interconnectés ensemble, les gens ont délaissé de plus en plus la communication par mémo / courrier interne et le téléphone pour migrer vers l’utilisation du télécopieur, du courriel et maintenant la communication via des systèmes tel que des outils de clavardage ou des applications intégrées pour échanger des formulaires électroniques (exemple; infrastructure documentaire telle que Documentum).

Noter que le téléphone demeure encore un outil de communication important à l’interne et avec la clientèle pour toute question de nature plus complexe.

La révolution à venir dans le secteur financier va se situer surtout au niveau de la communication ainsi que la gestion de l'information et du savoir.

Nous allons aborder ce sujet sous deux angles :
1 – Du point de vue de l’interne de l’entreprise
2 – Du point de vue de la clientèle

Avant de débuter, je vous invite à écouter ce vidéo :



  
À l’interne :

Aujourd’hui et la prochaine année : Du papier au numérique

Nous sommes déjà passés à l’ère des communications papier, aux communications électroniques, avec le courriel, le numériseur de document, l’intranet, le clavarde, etc. Aujourd'hui, tout notre travail se fait à partir de nos ordinateurs de bureau. Nous avons remplacé une méthode (papier) par une autre (électronique). Et ce passage nous a permis d’accélérer le traitement des informations, d’augmenter l’accessibilité, et d’être plus en en plus efficace et d'augmenter la productivité. Mais nous ne sommes pas encore à l'étape de collaborer efficacement via ces technologies, nous travaillons encore beaucoup en silo, chacun de notre côté, ou la collaboration se fait plus aisément lors de rencontre physique ou téléphonique.

Je constate des tentatives de virage pour de créer une culture de collaboration interne et une  nouvelle dynamique d'échange via les technologies. L’organisation pour laquelle je travaille a créé plusieurs microblogues sur différents sujets, et animés parfois par des VP, parfois par des employés et qui suscitent l’intérêt et permettent des échanges plus informels, mais en lien avec le travail. Aussi cette année, j’ai assisté au lancement du « Facebook » d'entreprise à l'internet, qui pour le moment, a un départ un peu plus lent, puisque les gens ne semblent pas trop savoir ou saisir l’information qu’on veut partager via se réseau social interne.

Pour le moment, je constate que c’est toujours les mêmes utilisateurs qui utilisent et font des commentaires dans ces nouveaux outils de collaboration, donc la grande majorité des 50 000 employés sont plutôt des observateurs et ne semble pas encore prêt à passer d’observateurs à participants. Un peu comme dans le Web social via le Web.

Il sera intéressant de suivre de près l'adoption par les employés de ces initiales dans le travail quotidien.  

Aussi je constate que depuis que les technologies sont intégrées dans nos organisations,  l’information se multiplie de façon exponentielle et c’est maintenant un défi de savoir chercher, être capable de s’assurer que l’information trouvée est la bonne et quelle est à jour. La mise en place de systèmes de gestion de la connaissance et de gestion de l’information efficace est essentielle pour ne pas s'y perdre et on utilise maintenant de mieux en mieux les moteurs de recherche qui permettent de trouver l'information via l'utilisation des étiquettes et des "tags"


D’ici 5 ans : Du numérique à la collaboration virtuelle.

La tendance est de plus en plus claire, nous nous dirigeons vers l’intégration des différentes technologies; plusieurs améliorations sont à venir dans les prochaines années :
-          Collaboration sur la création / modification de documentation via des plateformes comme Sharepoint, qui permet à des utilisateurs de travailler et partager la même documentation, et s’assurer que la documentation sera retrouve à un seul endroit et non sur différents ordinateurs de bureau. Aussi, l'information est classifiée grâce à un système de tags et d’étiquette.
-          On voit l'émergence de la téléphonique numérique, courriel et chat intégré dans un même outil, ce qu’on appelle la communication unifiée. Par exemple, cela permet à un collaborateur qui souhaite communiquer avec vous de constater que vous êtes actuellement non disponible puisqu’actuellement en vidéoconférence.
-          L’échange d’information, de pratiques, de nouvelles, et autres est de plus en plus disponible via des Intranets généraux ou spécialisés par équipe ou par sujet, ou les utilisateurs peuvent bonifier l’information et ajouter des commentaires.
-          On voit l’essor de création de base de connaissance spécifique, ou l’utilisateur peut trouver des réponses à ces questions, échanger en ligne avec un spécialiste, faire une transaction de libre-service, ou cliquer pour qu’un expert communique avec vous immédiatement sur un sujet donné.


Toutes ces technologies permettra aussi aux entreprises d'offrir la possibilité à leurs employés de travailler de partout, le tout favorisera grandement la virtualisation des bureaux, et permettra à un grand nombre de personnes de travailler à distance.

Toutefois, malgré toutes les technologies favorisant l’échange efficace via les réseaux sociaux internes, même d'ici 5 ans, les rencontres physiques régulières demeurent essentielles pour créer un réel esprit d’équipe, donc pour éviter de créer de l’isolement entre les individus, les entreprises devront trouver le juste équilibre entre la présence au bureau et le télétravail.

Un peu comme l’arrivée de Facebook, plusieurs croyaient que les gens étaient pour s’isoler chacun dans leur maison, mais en réalité Facebook facilite la création de nouvelles opportunités de se rencontrer dans le vrai monde, ce sera possiblement la même chose dans nos entreprises, les gens vont utiliser les outils sociaux pour rester en contact, mais aussi pour organiser des rencontres physiques.

Ces quelques exemples nous montrent bien que dans les prochains 5 ans, la priorité en terme de technologie sera de s’intégrer pour mieux collaborer.

D’ici 20 ans : Simplifier l’expérience travail

À mon avis les technologies seront un peu comme une extension de nous même. L’utilisation des technologies sera totalement intégrée à nos gestes du quotidien, le tout se fera de façon naturelle.
Par exemple :
-          Notre équipement sera un mobile, et une tablette.
o        Quand un employé travaillera, il pourra le faire via sa tablette ou son mobile.
o        Au travail, les bureaux seront en fait des écrans et le seul fait d’y déposer sa tablette, notre bureau deviendra un immense écran de travail.
o        D’un coup de main, on peut lancer notre écran via un écran sur le mur ou une fenêtre pour faire une projection à tous.
o        On pourra être connecté au travail en tout temps et avoir toute l’information requise, via notre tablette ou notre mobile après authentification avec le doigt.
o        Les gens pourront communiquer avec nous via vidéoconférence, chat, courriel, téléphone, via notre tablette ou notre mobile, etc.
o        Pour terminer notre journée de travail, il faudra simplement inscrire sur notre tablette que nous sommes hors service et automatiquement vos collaborateurs seront informés s’ils tentent d’entrer en communication avec vous.


 Avec la clientèle

Aujourd’hui et la prochaine année : Du papier au numérique

De moins en moins la clientèle a besoin de se présenter en succursale pour rencontrer son conseiller ou signer des formulaires. Le réseau de guichets automatiques répond aux besoins de la clientèle en terme de transaction courante, et la plupart des services-conseils peuvent maintenant être donnés via téléphone, aussi de plus en plus de transactions complexes peuvent être complétées via les sites Web, via les applications mobiles ou envoyant la documentation numérique par courriel.

Dans les dernières années, on constate que les entreprises en services financiers commencent à être de plus en plus présentes dans les réseaux sociaux, tel que Facebook, Twitter, Linkedin, YouTube, etc., mais on peut voir que certaines entreprises cherchent encore comment se positionner dans ce nouvel univers, comment agir face à un des mauvais commentaires sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, je vous invite à écouter sur YouTube ce court vidéo; Bank 2.0 :



D’ici 5 ans : Du numérique à l’échange virtuel.

Une étude démontre de la confiance de la clientèle est en croissance et que nous sommes prêts à utiliser les technologies dans nos transactions quotidiennes :


 


La tendance semble se diriger de plus en plus à l’utilisation du mobile pour faire nos transactions virtuelles.
-          Utilisation du mobile pour une expérience client simplifiée et personnalisée
o        transfert de mobile à mobile (remplace les chèques personnels)
o        paiement d’un commerçant avec son mobile (remplace la carte de guichet)
o        s’authentifier au guichet avec son mobile (remplace la carte de guichet)

Comme les transactions seront de moins en moins en personne, il faut comprendre que le marché bancaire peut maintenant s’étendre au-delà des frontières, ce qui est nouveau. Les clients n’ont plus besoin d’être sur le territoire desservi par leur banque, il suffit d’avoir une connexion à Internet. Les banques pourront maintenant offrir des services financiers à travers le monde, il sera intéressait de suivre qui sera les pionner à cet effet. Est-ce que ce sera une banque ? Une compagnie en technologie comme Google ? Ce qui sera déterminant dans le succès de cette initiative, c’est l’élément de confiance de la clientèle. Autant pour le Québec, Desjardins est une valeur certaine, de confiance, mondialement, Desjardins n’a pas de crédibilité, et donc la confiance est à développer pour cette organisation. Toutefois, si Google se lance dans les services financiers via le web, ceux-ci ayant une confiance mondiale de la clientèle, pourrait être avantagé, mais est-ce qu'ils ont la crédibilité requise dans les services financiers ? Ce sera intéressant à observer.

Une autre tendance intéressante à suivre pour les services financiers sera l’offre de produits multicanaux. Par exemple, un client qui achète une maison pourrait avoir dans un seul service financier, son prêt hypothécaire avec marge hypothécaire, assurance invalidité, assurance maison, gestion des taxes scolaires et foncières, le tout dans un même produit, acheté via une conseillère disponible en web-conférence à toute heure de la journée. La collaboration sociale interne ou entre les organisations que permettra la technologie créera certainement de tout nouveaux produits multicanaux.

D’ici 25 ans : Simplifier l’expérience client

Est-ce que les succursales brique et mortiers vont disparaître, je ne crois pas.

Le contact humain demeure important pour certaines transactions complexes, toutefois, il est certain que les technologies permettront une expérience client tout à fait différente, je vous invite à visualiser ce vidéo :



D’ici 20 ans, on constatera que l’utilisation des technologies sera simplement naturelle, intégrée dans tout ce qu’on fait, voici quelques exemples d’utilisation :
-          On entre dans une succursale et nous sommes immédiatement authentifiés à cause de notre mobile.
-          On peut transférer de l’information visualisée en succursale sur la tablette du client pour qu’e le client puisse partir avec l’information.
-          Lors de la conclusion de notre entente avec notre conseiller, le détail du produit disponible est immédiatement accessible via notre portable

Possiblement que certains de nos services financiers seront des services offerts via des compagnies internet mondiales.

En conclusion, ce qui pourrait ralentir la mise en place de ces facilités et l’intégration des technologies dans nos vies quotidiennes, c’est le sentiment de perdre un peu le contrôle de notre vie, si tout est géré numériquement. Avec ces technologies, il serait possible de presque tout savoir sur une personne, ces déplacements, ces préférences de consommation, etc.. Le plus grand frein à cette évolution, c’est la crainte d’un immense « Big Brother » et la peur du pouvoir que ces informations pourraient donner aux organisations qui les détiennent.

Ce bilan conclut mon cours de Web Social INF6107, si vous êtes intéressé par cette matière, je vous invite à visiter le site de la Teluq.

Merci d'avoir pris le temps de me lire.

Isabelle Desroches

Étudiante 2.0

samedi 29 septembre 2012

Bilan de mon initiative Web : Faire connaitre l'utilité de l'outil Evernote

Déjà 4 semaine depuis le lancement de mon intiative Web pour faire connaitre un outil, qui m'a grandement servit dans le cadre ce mon cours, le Web Social.
J'ai commencé par chercher ce qui existait sur le Web en lien avec Evernote, j'ai visité des dizaines de sites Web, me suis abonnée à plusieurs Flux RSS, j'ai navigué sur des blogues qui ont écrit sur le sujet, j'ai visionnée des vidéos sur YouTube et j'ai testé toutes les applications et fonctionnalité d'Evernote sur toutes les plateformes en ma possession; Blackberry, mon Ipad, sur un Mac, sur un PC, le client installé et la version Web.
Par la suite, j'ai commencé par créer un site Web : http://www.evernote.sitew.ca/

Pour faire connaitre mon site, je me suis assurer de le faire référencer sur tout les grands moteur de recherche incluant Google: http://www.referencementgratuit.sitew.com/#Moteur_de_recherche.A

Ensuite pour avoir un maximum de visibilité, j'ai créé un blog sur Blogspot et j'ai aussi fait référencé ce site web : http://trucsevernote.blogspot.ca/

Je me suis assurée de créer des liens allant du site Web vers le blog et vice-versa.
Ensuite, je me suis créé des comptes et pages dans les réseaux sociaux pour me faire connaitre en partageant des trucs utiles d'utilisation sur plusieurs canaux :

Twitter : @outil_evernote : http://www.twitter.com/outil_evernote
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Evernote-outil-Efficace/357519897656225
Google+ : https://plus.google.com/108520849745711180435
Flux RSS : http://trucsevernote.blogspot.com/feeds/posts/default

J'ai ensuite configuré Google Analytics pour capturer les tendances de visites sur mon site Web

Voici les résultats, en résumé, 71 visites, dont 50 visiteurs uniques. 170 pages vues. (voir complètement en bas toutes les statistiques)



Les visiteurs provenait en majorité du Québec.














Le référant le plus importants a été facebook, toutefois, il est important de noter, que j'avais activé la fonction d'envoyer un lien dans Twitter via Facebook. Donc en réalité, le plus grand référants a été Twitter puisqu'ils cliquaient via Twitter sur le lien, qui les guidaient vers Facebook puis vers le site Web ou le blog.

J'ai utilisé un outil pour m'abonner à des comptes Twitter, mytwee. J'ai eu en 4 semaines 139 abonnés et je me suis abonnés à 765 compte Twitter pour me faire connaitre. Durant cette période, j'ai fait 29 Tweets pour partager mes trucs et générer du traffic sur mon site.








J'ai aussi eu beaucoup plus traffic sur le blog, sur lequel je partagais des trucs, 380 pages visitées sur le blog versus 170 pages visités sur le site Web. Assez suprenant !














Clairement, Twitter et le blog ont été les éléments déterminants en terme de visibilité de mon initiative. Et chaque fois que j'ai publiés des trucs, en bonne quantité, comme à la semaine 1 et à la semaine 3 j'ai eu bon nombre de visites.

Ma page Google+ n'a généré aucun visiteurs.
Et j'ai un seul abonné à la page Evernote Facebook.


Annexe

Voici les détails des visites sur le site Web


















Web 1 à 2 à 3 à ?



Web 1.0 1995 à 2003
Le web était statique, la documentation papier convertie en numérique ou l’internaute était un observateur, un navigateur du Web. C'était les débuts du magasin en ligne, une réplique peu fonctionnelle et très lente du magasin traditionnelle.

Web 2.0 2003 à 2008 

On arrive dans l'ère de l'opinion, des commentaires, de la participation. On partage maintenant des données facilement, plus besoin d'être un programmeur HTML. L'internaute devient un acteur. Arrivée des réseaux sociaux tel que Facebook, partage de connaissance tel que Wikipédia, partage de photos, de vidéos, etc.

Web 3.0  2008 à ?

Ce n'est que le début...
Nous sommes à l'ère de la convergence de tous les outils par le Web. Maintenant tout le contenu est en nuage (Cloud), tout le contenu est accessible via tous les médias numériques.

Ordinateur, tablette, console de jeu, véhicule, appareil photo, cellulaire, télévision, etc.

Maintenant, on veut être capable d'écoute notre itune sur notre cellulaire, dans notre auto, à la maison, au chalet, via ordinateur, via la télévision... sans manipulation, transfert de données, seulement être connecté à Internet.

On veut être connecté en tout temps sur nos réseaux sociaux préférés et avoir une seule identité pour tous nos comptes; Facebook, linkedin, Twitter, Pinterest, etc.

Nous sommes rendus à l'ère de l'identité numérique, il ne reste que quelques pas avant le paiement par mobile, le vote par Internet, la consultation chez le médecin qui a votre profil électronique.

Ce n'est que le début, imaginez dans quel monde les enfants de vos enfants vont évoluer ?

Touriste sur le Web



Avec mon expérience personnelle sur les réseaux sociaux dans les dernières années et avec ce que je viens de vivre dans le cours de WebSocial de la Teluq, je peux dire que je suis un peu touriste sur le Web, une simple observatrice !

D'ailleurs ma collègue du cours, résume bien le phénomène dans son billet ; 13. Culture participative du Web :  http://nrochette.wordpress.com/2012/09/16/13-culture-participative-du-web/ 
"La culture de participation est donc constituée de 2 approches, soit la participative et la passive. Celles-ci peuvent être adoptées par la même personne, selon la situation dans laquelle elle se trouve. Afin que le Web participatif s’approprie toute la portée positive qu’il peut rayonner, il faudra trouver une façon de motiver les 90% d’observateurs à prendre plaisir à s’impliquer davantage…"
J'ai eu à testé dans les dernières semaines, l'expérience d'être un blogueuse régulière, et cette expérience m'a permis de confirmer, tel qu'écrit lors d'un de mes premiers blog, (http://isabelleinf6107.blogspot.ca/2012/09/mais-pourquoi-bloguer.html) que les créateurs de contenus sont de réels artistes et très honnêtement, ce n'est pas une activité que je vais poursuivre, puisque je fais très bien mon rôle d'observatrice passive du Web participatif !

Si je compare le tout ces mêmes statistiques avec la musique, les livres ou le cinéma, il y a beaucoup plus d'observateurs que de créateur, une chance ! Donc à mon avis, dans le Web, si ont veut avoir du contenu de qualité, c'est très bien que le ratio demeure tel quel soit 1% de créateurs qui créé 90% du contenu.

Hack Crack ?



Je suis surprise de voir plusieurs hackers notoires, avoués, connus, être embauchés ouvertement par de grosses boîtes. Récemment ont nous avons vue Georges Holtz embauché par Facebook,  un jeune hacker de 14 ans recruté chez Microsoft,  Nicholas Allegra travaille pour Apple. Ne sont-ils pas de gens, ou un groupe de personne ayant du plaisir à détruite ce qu'il y a sur le web, des délinquant du Net, des gens qui font des méfaits virtuels ? 

Selon mes lectures, pas tout à fait, nous mélangeons nos concepts entre Hacker et Cracker, je vous invite à lire ce blogue très interessant de Eric Steven Raymond: http://www.larevuedesressources.org/comment-devenir-un-hacker-how-to-become-a-hacker-eric-steven-raymond,2328.html

Citation de M. Raymond qui résume bien  la différence entre hacker et Cracker : " il y a un autre groupe de personnes qui s’autoproclament des ``hackers’’, mais qui n’en sont pas. Ces gens (principalement des adolescents de sexe masculin) prennent leur pied en s’introduisant à distance dans les systèmes informatiques et en piratant les systèmes téléphoniques. Les vrais hackers appellent ces gens des ``crackers’’ et ne veulent rien avoir à faire avec eux. Les vrais hackers pensent que les crackers sont des gens paresseux, irresponsables, et pas très brillants. Malheureusement, de nombreux journalistes se sont laissé abuser et utilisent le mot ``hacker’’ quand ils devraient utiliser le mot ``cracker’’. Cela ne lasse pas d’irriter les vrais hackers. La différence fondamentale est la suivante : les hackers construisent des choses, les crackers les cassent."

Pour ceux qui désirent à devenir un Hacker, je vous invite à lire l'article ci-haut, mais il y a du travail à faire.. les hackers c'est en fait une communauté, et tu ne peux pas te proclamer Hacker, tu dois être reconnu par la communauté des hackers pour devenir hacker... donc entre-temps, futurs hackers restés des geek libres et ne soyez pas des crackers si vous voulez devenir Hacker... et peut-être avoir la chance de travailler pour de grosses boîtes !

Un hacker Quebecois connu mais qui a fait de la prison, Mafiaboy, je vous invite à voir le vidéo d'une interview : http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&cad=rja&ved=0CDoQtwIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DNPT-NIMoEgo&ei=m21nUNDFJIjW0gGZvoHwDA&usg=AFQjCNGmo7WVjZJmA1zp2v_BvO_e4MfqgQ&sig2=YDLIvDoEB1gcTOlh58xMqw

et lire son livre : http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/200810/06/01-26824-mafiaboy-raconte-son-histoire.php


Source :
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/george-hotz-le-hacker-embauche-par-facebook-03-08-2011-1359226_47.php
http://www.clubic.com/insolite/actualite-424912-microsoft-irlande-xbox-live-hacker-14-ans.html
http://www.linformaticien.com/actualites/id/21415/apple-embauche-le-hacker-comex-roi-du-jailbreak.aspx


Double vie facebookienne

Vous êtes ami avec votre enfant sur Facebook, tout va bien, c'est un ange, il fait de petits posts inoffensifs, pas de photos de party en vue, tout es sous contrôle ! ... dites-vous à votre amie qui a aussi un adolescent. Cette dernière vous partageait justement qu'elle est découragée par les commentaires insignifiants de son fils et que dire des amis de son fils ... Ouf ! et de ce qu'elle voit sur le compte Facebook de son fils comme lien, ou photos... Mais, elle préfère ne pas intervenir, il a quand même 16 ans. Parfois quand, l'occasion se présente, elle en discute avec son jeune.




Mais pour la maman qui dit que tout est sous contrôle, je ne veux pas être plate, mais Facebook a grandement amélioré ces options de sécurité. Un peu pour contrer les avantages de Google+ avec ces fameux cercles, Facebook permet maintenant de créer des listes, et selon dans quelles listes vous êtes ... Vous n'allez pas voir certains commentaires, ni ceux de ces amis, ni certaines photos du dernier partys bien arrosé de votre petit ange ! Désolez de péter votre bulle, mais vaut mieux savoir qu'il est possible maintenant d'avoir une double vie sur Facebook ... Au grand désespoir des parents.


Toutefois, très utile pour départager ce qu'on veut rendre public à la famille, aux amis proches, aux collègues de travail, ainsi qu'à de lointaines connaissances, vous pouvez créer autant de liste que vous voulez.

Durant les dernières semaines, j'ai voulu comparer justement Google+ en créant des groupes versus Facebook avec la gestion par listes... Et j'avoue que je ne trouve pas Google+ très intuitif, je suis constamment perdu, c'est difficile de s'y retrouver. La création de liste a été assez simple, et c'est effectivement très utile. Je peux avoir maintenant un profil pour mes amis très proches, et projeter uniquement ce que je veux aux autres... J'ai moi aussi maintenant une double vie Facebookienne ;)

Voici un site web qui explique un peu comment faire :
http://www.commentcamarche.net/faq/32972-utiliser-facebook-de-maniere-securisee

Et comme quoi rien n'est parfait, lisez cet article et allez donc vérifier si vos photos sont maintenant accessible à tous ?
 
 

Identité numérique de nos jeunes



Notre identité numérique c'est forgé graduellement au fil des années, avec la multitude de comptes et d'accès que nous avons créé au fil du temps sur le web, et les traces que nous y laissons, nous avons tous une empreinte numérique, qui se défini de plus en plus. En sommes-nous vraiment conscient ? Faites le test et cherchez votre nom dans Google !




Et pour nous qui avons 30-40 ans, ce n'est pas si mal, notre identité numérique à commencez à se forger et laisser de plus en plus de traces entre les années 2005 et 2012...




Mais imaginez nos enfants, ceux qui déjà très jeunes laissent leur traces et forgent une identité.. Que ce soit par un Facebook (inconnu des parents), un petit compte inoffensif sur club penguins, un compte sur un site de jeux. Nos jeunes comme très jeunes a laisser leur traces sur le web. Les parents ne sont pas tous capables d'accompagner les enfants pour expliquer les impacts et les risques associés au Web, j'espère bien que les cours d'éthique à l'école primaire et secondaire vont commencer à intéger cette matière à leur cours pour que nos enfants puissent être conscient avant de laisser sur le web des traces qu'il vont regretter plus tard.


Source pour le timeline : http://www.dr4ward.com/dr4ward/2012/03/the-complete-timeline-of-social-networks-from-1960-to-2012-infographic.html